En effet au terme de la rencontre, il a été démontré qu’Haïti est un pays qui génère une plus grande circulation des personnes en situation de vulnérabilité. Les principales raisons avancées sont notamment la détérioration des conditions de vie de la population qui s’est aggravée par le séisme de 2010, la faiblesse des institutions de l'État et les mauvais résultats de l'aide internationale après le séisme.
Les participants à cet atelier ont appelé le gouvernement haïtien et la société haïtienne à jouer un rôle beaucoup plus actif et à s'impliquer davantage dans le processus de reconstruction. Aussi ils ont exhorté la communauté internationale à tenir ses promesses faites à Haïti.
Par ailleurs, les participants ont aussi posé le problème des documents, où ils ont suggéré à l’Etat haïtien de fournir des documents aux immigrants haïtiens ce qui, disent-ils, pourrait faciliter la régularisation de leur statut d’immigré.
Le thème qui a été retenu pour la tenue de cet atelier était : « les faiblesses et des points forts des politiques migratoires en Amérique Latine et dans les caraïbes ».
L’activité dont l’initiative vient du Service Jésuite des migrants de la région des Caraïbes a réuni des représentants d’Haïti, de la République Dominicaine, de Porto Rico, du Venezuela, Etats-Unis et du Canada.
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