Haiti-Foot-D1: La violence gangrène le foot local, 1 mort et plusieurs blessés sur le terrain de l'Arcahaie
Lors de la finale retour du championnat de Première division masculine entre le Violette AC et le football club de Arcahaie, la violence a été une fois de plus au rendez vous. Des altercations ont fait un mort par balle selon les correspondants sur place et plusieurs blessés.
Sport-foot : Adios Diego !
En peu de temps la nouvelle du décès du génie du football mondial Diego Armando Maradona (DAM) ‘El Pibe de Oro’ a fait le tour du monde. Les salles de rédaction des plus grand journaux, radios et télévisions ont été bouleversées C’est l’émoi dans les cœurs des uns et des autres. Pas besoin d’être un fan du foot pour apprécier son talent hors pair.
Le numéro 10 et capitaine de la sélection d’Argentine, était allé plus loin que ses devanciers, ballon au pied. Qu’est ce qu’il ne pouvait pas faire avec le cuir? Que n’avait-il pas fait avec ? Même avec n’importe quoi. L’artiste maitrisait toutes les surfaces, terrain inapproprié (terre battue), gazon naturel, terrain synthétique. Quoi encore?
Venant d’un bidonville, il était un contestataire né. Sensible aux sorts des autres. El « rebelde » de pur-sang, Diego, était l’ami d’un des plus des grands révolutionnaires du siècle dernier, el commandante Fidel. Ils se sont affectionnés fidèlement tout naturellement.
Diego l’idole de tout un peuple, celui de l’argentine.
Diego l’Icone mondial du football
Diego l’incomparable
Diego l’indomptable
Diego l’incontrôlable
Diego l’incontestable
Diego était aussi un « incomprendido » par certains, sauf des Argentins qui l’aimaient et l’affectionnaient jusqu’au dernier de ses jours, ce mercredi 25 novembre 2020.
L’enfant argentin célébrait ses « goals » à la manière d’un gamin de 10 ans. Il piaffait, jubilait dans les vestiaires avec ses « companeros » sans retenu et le capitaine en lui faisait place au fils légitime du pays pour célébrer une victoire. C’était peut-être une façon de prendre sa revanche sur une société inégalitaire qui ne donne la chance qu’au plus talentueux et brave.
Diego est parti après avoir fait œuvre dans son domaine de prédilection, le football. Et, heureusement il y avait ce sport collectif pour faire découvrir le talent naturel comme celui de Diego Armando Maradona.
On ne pleure pas la mort d’un grand artiste, quelle que soit sa sphère de compétence. C’est l’occasion, le plus souvent, de revenir sur ses œuvres et de les mieux appréhender. Certes, Diego n’est plus mais son nom et ses gestes techniques, ses images laisseront à jamais une trace indélébile dans les esprits des sportifs ou pas de ce monde de plus en plus cosmopolite. Adios Diego, le meilleur.
Smith NICOLAS
Haïti-foot : Yves Jean Bart, Dadou, à nouveau suspendu pour 90 jours, wilner Etienne et Nella Joseph aussi
Accusé de viol sur des jeunes filles des sélections nationales, le président de la Fédération d'Haïti, Yves Jean-Bart, a vu sa suspension provisoire de 90 jours prolongée par la FIFA pour une nouvelle période de 90 jours, a appris Haïti Press Network.
Selon Yahoo.fr, cette décision a été prise à la demande de la présidente de la chambre d'instruction de la Commission d'éthique de la FIFA. La suspension provisoire imposée le 25 mai 2020 à M. Jean-Bart, « a été prolongée par le président de la chambre de jugement pour une période supplémentaire de 90 jours », indiqué l'instance mondiale dans un communiqué.
La justice interne de la FIFA a également annoncé avoir « élargi le champ de l'enquête » et a suspendu à titre provisoire pour 90 jours deux autres officiels du football haïtien : Nella Joseph, superviseuse auprès des jeunes filles au centre technique national de Croix-des-Bouquets, et Wilner Etienne, directeur technique de la FHF. L'enquête préliminaire actuellement menée « comprend l'analyse de potentiels délits commis par d'autres officiels de la FHF et du football haïtien », a ajouté la FIFA.
M. Jean-Bart fait l'objet d'une enquête de la part de la brigade de protection des mineurs de la police judiciaire haïtienne. Selon des jeunes filles citées dans un article publié fin avril dans le journal The Guardian, Yves Jean-Bart aurait violé de nombreuses joueuses mineures ces dernières années. Témoignant de pressions subies pour garder le silence, des victimes présumées ont affirmé au journal, sous couvert d'anonymat, qu'au moins deux joueuses mineures auraient avorté suite à des viols commis par le président de la Fédération dans le centre national d'entraînement.
Haiti-Sport : Un dieu ne peut pas mourir!
La disparition brutale de Diego Armando Maradona à soixante ans m’a sidéré. J’étais à mille lieux de penser que lui, El Diez, pouvait mourir. Quand on est Maradona peut-on mourir?
L’adolescent de treize ans assistant, la peur au ventre, à la rencontre Argentine-Angleterre un après-midi de juin de l’année 1986, aux côtés de ses deux jeunes frères dont un communiant, a pu apprécier, admirer, s’extasier devant le talent hors du commun de son idole. En effet, en deux gestes, le natif de Fiorito, a montré au monde ses deux visages: ange et démon ou son vrai visage : mi-ange, mi-démon. En s’aidant de son poing rageur, il marque de la main, l’un des buts les plus controversé de l’histoire du foot, et puis, en inscrit un second, le plus beau de l’histoire de la phase finale de la coupe du monde, en mystifiant la moitié de l’équipe anglaise.
Diego, n’est pas seulement footballeur de génie. C’est un homme d’exception. Il a grandi dans un environnement difficile, privé du strict minimum pour vivre au milieu d’une famille nombreuse dans un pays au bord de la faillite. En l’espace d’une rencontre, à l’âge de seize ans, il fait ses adieux à la misère. Son club formateur, Argentinos Junior, perd le match 1-0. Mais le public ne parle que de lui. L’Argentine vient de lier connaissance avec son fils le plus digne. Grâce à son talent incomparable et son acharnement au travail, El Pibe de Oro s’installe sur le toit du monde sans renier pour autant ses origines modestes. Il symbolise à la fois une certaine Argentine marginalisée et tous les laissés pour compte de l’humanité. De Naples à Bogota, en passant par Rio, La Havane, la Paz, Port-au-Prince, Moscou, Barcelone... des hommes et femmes pleurent ce frère disparu trop tôt.
Il est mort des suites d’une vie dissolue, faite d’excès. Il représente le rêve que tous les parias sont, eux aussi, des hommes à part entière. Diego c’est beaucoup plus que le foot.
Comment oublier ses gestes dont lui seul avait, bien avant Dinho, Ococha et Messi, le secret. Le ballon colle à ses chaussures. Les années passent, la magie demeure. Heureux comme un gamin qu’il demeurera toute sa vie, au milieu des jeunes argentins dont il devient le coach en 2010, avec une déconcertante facilité. Tout y passe: balle de tennis, balle de golf ou un morceau d’aluminium transformé en ballon quand ce n’est pas un caillou lancé par un spectateur furieux.
Un dimanche matin, dans une rencontre du Calcio, opposant le Napoli à une autre équipe, il s’avance au milieu du terrain, un peu avant le coup d’envoi, il frappe le ballon du talon gauche et le soulève de l’intérieur du pied droit. Comment oublier, toujours au milieu terrain, pendant l’échauffement, ses nombreux gestes de prestidigitateur; il place le ballon entre ses deux pieds, fléchit les genoux tout en écartant les pieds et propulse dans les airs en le touchant simultanément avec l’intérieur de ses deux pieds. Des gestes à la pelle d’un autre temps, pour un joueur, que dis-je, un homme hors du temps.
Diego savait jongler aussi bien avec le ballon que la politique. Homme de convictions, il adulait Castro et le Che. Le leader Maximo s’était lié d’amitié avec lui. Les présidents Evo Morales et Hugo Chavez prenaient le temps de discuter avec lui aussi. L’invitant même dans leurs palais.
Le Che du football est parti. Pourtant, il restera toujours vivant dans la mémoire de plus d’un. Un dieu ne meurt pas. Un dieu ne peut pas mourir. El Diego de la Gente vivra toujours en moi. Les chants des fans de Boca Juniors continueront à percer le silence et ne cesseront de résonner encore et toujours dans les cœurs et dans les têtes :
Chère mère sais-tu
Pourquoi mon cœur
Bat si fort ?
J’ai vu jouer Maradona
J’ai vu jouer Maradona
Franck S. Vanéus, av.
25 novembre 2020.
Haiti-Foot fem: La saison 2020-2021 est lancée
Le coup d'envoi de la saison 2020-2021 du championnat national de première division féminine a tenu ses promesses. Pour le groupe Ouest, le Valentina (champion en titre) a battu (2-0) le FC Amazones lors de cette première journée du groupe Ouest.
Grâce à Rudena Paillère et Shelove Isemael, le Valentina a gagné son premier match. Et le Don Bosco s'est incliné (3-4) face à l'ASF Croix des Bouquets toujours dans le groupe Ouest.
Comme annoncé, la première journée a débuté dans les trois départements (Ouest, Sud et Nord). Dans le groupe Sud, le Paoma a partagé un nul vierge (0-0) avec l'Anacaona.
Et dans le Nord, Real Jongleuses a eu raison (2-0) de Ouanaminthe grâce à Daana Petion et Shesterline Saint-Jean.
Les résultats de la 1ere Journée :
Groupe Ouest
Valentina FC – Amazones FC (2-0)
Rudena Paillière (37’)
Shelove Isemael (42’)
Aigle Brillant AC – Académie Camp Nous (2-0)
Dieunika Jean Baptise (62’)
Sendy Pierre (78’)
Don Bosco FC – ASF Croix-Des-Bouquets (3-4)
Darlina Joseph (1e), Thaina Paul (26e) et Stephanie Jean (81e) pour Don Bosco ; Pierreline Senat (7e, 29e), Dashelle Compère (34e) et Dadjielove Cherenfant (82e) pour ASF
Groupe Sud
Paloma – Anacaona (0-0)
Exafoot – AS Truitier (2-0)
Maudeline Moryl (47’)
Bethina Petit-Frère (49’)
Groupe Nord
AF Fort-liberté –Venus FC (0-3)
Santia Roclor 8e et 24e
Suze Ketie Jean 34
Real Jongleuses – Ouanaminthe FC (2-0)
Daana Petion (47’)
Shesterline Saint-Jean (79’)
EV
Haïti-foot : Wild Donald Guerrier marque 2 buts en match de qualification de la ligue des champions
Le joueur international haïtien Wild Donald Guerrier a marqué deux buts mardi soir en match de qualification de la ligue des champions pour son équipe Qarabag FK lors de la victoire face à FK Sileks.
Le défenseur international haïtien de 31 ans a inscrit deux buts un à chaque période (40e en première mi-temps et 51e en deuxième mi-temps).