Le coordonnateur du programme de protection des enfants de la Fondation Limyè Lavi, Sadrax Louis Charles a expliqué que cette étude avait été motivée par des recensements faisant part d’une augmentation des enfants vivant sans encadrement de leurs parents après le séisme du 12 janvier.
Sur 9000 enfants séparés de leurs parents après le tremblement de terre, 3000 seulement ont été réunifiés avec leurs familles, a indiqué M. Louis Charles.
Cette étude visait donc, selon M. Louis Charles de recueillir la perception de la population sur les mécanismes officiels existant pour protéger les enfants et sur l’adoption internationale.
Il s’agissait également de collecter des informations sur les différentes stratégies pouvant apporter des solutions à long terme pour ces catégories d’enfants, a fait savoir le coordonnateur du programme de protection des enfants de la Fondation Limyè Lavi.
Les résultats de l’étude a révélé, selon Mme Depascuale, que la plupart des enfants abandonnés sont le plus souvent récupérés par un proche et que ce n’est pas seulement les familles n’ayant pas d’enfants qui adoptent les d’enfants délaissés.
Une absence de l’état dans ce secteur plus précisément dans les quartiers populaires, a été également constatée selon les résultats de l’enquête.
Comme recommandations, les membres de ces deux organisations suggèrent à l’Etat haïtien et les organisations concernées de mener une campagne de sensibilisation pour encourager la création du système de familles d’accueil.
Ils recommandent également que l’Etat soit plus présent dans les quartiers populaires pour vulgariser les mécanismes existant pour protéger les enfants.
Cette étude qui a duré environ 4 mois a été réalisée à Pétion Ville auprès de certaines organisations, des membres du secteur socio-professionnel et les habitants de quartier populaire.
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