A l’occasion de la Journée nationale de la Justice et Paix , la Commission Episcopale Justice et Paix (Jila) invite les autorités à travailler à l’amélioration des conditions de vie du peuple haïtien , à planifier et réaliser de bonnes élections libres, honnêtes et démocratiques dans le pays. La Jilap a également appelé les différents secteurs du pays à dégager une conscience collective autour des conditions de vie de la majorité de la population haïtienne.
« Lavni, ann bati sosyete nou, ki se avan gou peyi kote Bondye Wa a » est le thème retenu par les responsables de la Jilap dans le cadre de la célébration de la journée nationale Justice et Paix prévue le dimanche 1er mars 2015.
En cette circonstance, l’organisation de défense des droits humains a fait une analyse sur la situation du peuple haïtien dont l’avenir, déplore-t-elle, est de plus en plus incertain.
La Jilap a plaidé en faveur d’une société qui place la personne humaine en priorité. "Le gouvernement doit adopter des politiques publiques pouvant répondre aux besoins de tous les citoyens, notamment ceux la qui font partie des couches les plus défavorisées", a-t-elle ajouté.
La violation de la Constitution haïtienne par les hommes et femmes d’Etat ainsi que leurs mauvaises gestions du pouvoir après 1986 ont aggravé la situation socio-économique du pays, selon la Jilap. Le pouvoir d’achat de la population diminue de plus en plus, le taux de chômage augmente, la corruption bat son plein au niveau de l’administration publique, ont énuméré, entres autres, les responsables de la Commission.
Ces anomalies ont des influences négatives sur la vie des citoyens au sein de la société, a estimé la responsable des droits humains de la Jilap, Stéphania Marie Jonive Molière. Mme Moilière a profité de l’occasion pour attirer l’attention de chaque citoyen et les autorités en particulier sur trois piliers qui, selon elle, sont importants et indispensables pour construire l’avenir du peule haïtien.
Il s’agit de l’adoption des mesures concrètes par les autorités pour l’amélioration des conditions de vie du peuple haïtien. Pour ce faire, la Cour Supérieur des comptes et l’ULCC doivent jouer efficacement leur rôle de contrôle sur la gestion et les dépenses des fonds de l’Etat, croit la responsable de droits humains de la Commission.
La Jilap encourage la planification et réalisation de bonnes élections libres honnêtes et démocratiques dans le pays.
L’Organisation invite également les différents secteurs du pays à dégager une conscience collective autour des conditions de vie de la majorité de la population haïtienne afin de parvenir à mettre en place un Etat capable de défendre réellement les vrais intérêts du pays vis-à-vis des autres nations.
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