La plateforme nationale syndicat enseignant haïtien (PNSEH), dans le département du Sud-est, annonce une grève générale, le lundi 20 janvier prochain, en vue de forcer les autorités concernées à prendre en compte les revendications des enseignants.

Cette grève de professeurs s’étendra dans les écoles sur le Sud-est de Cotes-de-Fer à Anses-a-Pitres.

Les professeurs exigent, notamment un salaire de base acceptable, la nomination de certains professeurs, l’amélioration des services ‘’Kredi Pam’’ et l’accès à ‘’kay Pam’’,  une bonne sécurité sociale, une assurance équitable, et la subvention des écoles privées, a indiqué le représentent de la plateforme, le normalien Jean Marc Marcelin, lors d’une conference de presse.

Le délégué national des confédérations des enseignants haïtiens, l’enseignant Roussant Coffy  appelle à la solidarité des enseignants en vue de la pleine réussite de cette grève.

Selon le professeur Cofy, la marche à suivre pour cette grève sera que les professeurs se rendent en salle de classe mais ne travaillent pas. « Aucun professeur gréviste ne doit  rester chez lui sous aucun prétexte », ajoute-t-il.

« L’éducation étant l’une des ‘’E’’ prioritaire de l’administration Martelly/Lamothe, alors les professeurs ne peuvent pas vivre avec deux cent trente trois (233) gourdes par jours », a déploré le normalien, Jean Marc Marcelin.

« Les professeurs vivent dans la misère la plus totale », se plaint M. Marcelin qui informe que l’administration Martelly/Lamothe a déjà collecté 36.541 608,79 dollars américains du 15 Juin 2011 au 14 Décembre 2012 sur les appels téléphoniques afin d’améliorer le système éducatif haïtien.

Jean Marc Marcelin demande au président de choisir un membre du secteur syndical d’enseignant pour  les représenter au comité de Gestion du fonds national d’éducation (FNE).

Marcia Moise/Jacmel
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