A l’occasion de la reprise, cette semaine, des audiences de la Cour d’appel de Port-au-Prince concernant des violations graves des droits de l’homme commises sous la présidence de Jean-Claude Duvalier, la Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Navi Pillay, a rappelé jeudi aux autorités haïtiennes que l'État a pour obligation de garantir qu’il n’y ait pas d’impunité pour les violations graves des droits de l'homme commises dans le passé, a-t-on appris d’une note de la Minustah acheminée à Haiti Press Network.
Mme Pillay a rappelé qu’en vertu du droit international, il n’y a pas de prescription pour les violations graves des droits de l’homme pouvant être assimilées à des crimes internationaux, comme la torture, les exécutions extrajudiciaires, les disparitions forcées et les viols.
«De telles violations systématiques des droits ne peuvent être ignorées. Tous les Haïtiens qui ont souffert de tels abus ont le droit d’obtenir justice. J’encourage les autorités judiciaires à assumer leurs responsabilités et à garantir aux victimes la justice qui leur est due depuis longtemps », a-t-elle déclaré.
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