La coordination pour le retrait des troupes de l’Onu en Haïti a annoncé, mercredi, l’organisation d’un sit-in devant le quartier général de la Minustah, à Clercine, le 10 octobre prochain, à l’occasion de la rencontre du Conseil de sécurité de l’Onu sur le dossier du renouvellement de la Minustah.
A travers ce sitting, les protestataires entendent dénoncer la présence des troupes onusiennes en Haïti ainsi que les nombreuses exactions commises par les casques bleus dans le pays.
La coordination pour le retrait des troupes de l’Onu a pointé du doigt la communauté internationale qui, dit-elle, est à la base des évènements de 2003-224 qui ont abouti au départ de l’ancien président Jean Aristide.
C’est ce départ précipité, que l’coordination a qualifié de coup d’état qui a occasionné la présence des forces l’Onu sur le sol d’Haïti dont la mission était de maintenir la paix et stabilisation dans le pays, ont rappelé les militants.
En réalité, selon Willberde Alouidor, porte-parole de la coordination, la Minustah a raté sa mission et a fait plutôt l’objet de vives critiques relatives aux violations des droits de l’homme telles viols, vols, enlèvements pendaison, détournement de mineurs, pédophilie, assassinat.
Les protestataires organiseront un autre sit-in, le 23 octobre prochain, devant les locaux de l’ambassade des Etats-Unis en Haïti en soutien aux avocats haïtiens et étrangers qui vont défendre, cette même date, la cause des victimes du cholera dans un tribunal à NewYork.
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