Le sénateur uruguayen Rodolfo Nin Novoa, a déclaré, le mercredi 14 janvier, que "si Haïti est sur la voie d’un processus pré-dictatorial, il n’y a aucun sens que les Casques bleus uruguayens continuent leur mission dans ce pays".
Le parlementaire a fait cette déclaration après avoir été informé de la caducité du Parlement haïtien depuis le lundi 12 janvier 2015. Et face à ce constat, le plein pouvoir est accordé à l’exécutif selon les vœux de la Constitution haïtienne.
En ce sens, Nin Novoa a déclaré au journal El Espectador, qui si Martelly commence à gouverner par décret après la chute du Parlement, Haïti sera sur le chemin d’un pouvoir de facto.
« Donc, j’ai perdu le sens de poursuivre une mission, visant à la consolidation du processus démocratique», a déclaré le parlementaire qui sera à partir du 1 mars ministre des Affaires étrangères de l'Uruguay.
A rappeler que le chef de l'Etat haïtien avait déclaré le 12 janvier 2015 qu’il n’entend pas diriger le pays par décret, mais plutôt rationaliser les accords signés pour la tenue des élections.
EFE
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