Les responsables de la Police nationale d'Haïti (PNH) ont annoncé, mercredi, un ensemble de dispositions visant à renforcer la sécurité dans le pays dans le cadre de la prochaine rentrée scolaire. Le Secrétaire d’Etat à la sécurité publique, Réginald Delva, a appelé les parents et les responsables d’écoles à la prudence. Il les invite aussi à collaborer avec l’institution policière afin de rendre les enfants moins vulnérables face à d’éventuelles attaques dans les rues et en milieu scolaire.
Les parents et responsables d’écoles sont appelés à prendre toutes les précautions nécessaires afin de rendre les enfants moins vulnérables par rapport à toute tentative d’agressions, a conseillé Réginald Delva.
Selon M. Delva, les agents de l’ordre vont se mobiliser pour assurer la protection des élèves. Ainsi a-t-il recommandé aux responsables d’écoles de partager avec les autorités, les moindres incidents qui pourraient se produire à l’intérieur des établissements scolaires.
Le secrétaire d’État à la sécurité publique a également indiqué que la PNH va développer d’autres stratégies pour avoir un meilleur contrôle sur les services d’abonnements de transports scolaires.
Pour sa part, le Directeur du service de la circulation, Wil Dimanche, a assuré que les dernières dispositions de la police routière portant sur le changement de sens de certaines rues de la capitale, seront bénéfiques pour le transport des élèves. Cela va permettre, a-t-il ajouté, de rendre la circulation plus fluide.
Des sanctions seront prises contre les chauffeurs de motocyclette qui transportent plus de deux élèves à la fois, a annoncé le commissaire Dimanche. Une série d’opérations du service de la circulation, en collaboration avec la mairie de Port-au-Prince, pour débarrasser les trottoirs afin de permettre une meilleure circulation des élèves, serait en cours, a-t-il rappelé.
De son côté, le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Francisco René, s'est dit déterminé à combattre, cette année, la pratique de l’école buissonnière. Me René a fait référence au décret du 8 décembre 1960 portant sur la sanction des responsables d’un mineur qui ne l’envoient pas à l’école.
Selon l’article 2 de ce décret, un parent reconnu coupable est passible d’une amende allant de 5000 à 10000 gourdes ou d’un emprisonnement allant de deux mois à un an.
Le chef du Parquet à profiter pour rappeler aux chauffeurs de moto, qu'il leur étaient interdits de stationner devant les banques, les maisons de commerce et de transfert.
Notons que ce n’est pas la première fois que les autorités annoncent ces types de mesures lors des rentrées scolaires. Des dispositions qui, en général, ne durent que de très peu de temps.
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